Et si on récupérait l'eau de pluie...

En voilà une bonne idée, haha ! Sachant que l'on consomme 5160 m3 par an (on est très...hydrophile...), on pourrait espérer économiser 50% de notre consommation d'eau. Pourquoi gaspiller de l'eau potable pour des usages qui n'en nécessitent pas, pour tirer la chasse d'eau, pour faire le ménage (17537 m² de surface à nettoyer quand même !) ou encore pour laver le linge à l'internat ? Parce que l'eau de pluie, outre le fait qu'elle soit gratuite, est propre (après filtration bien sûr), c'est-à-dire sans chlore ni calcaire. Mais attention ! Elle n'est pas pour autant potable !

En mesurant la surface des toits du lycée à l'aide de Google Earth, et et avec les chiffres de pluviométrie en Yvelines de Météofrance, nous avons pu déterminer le volume maximum d'eau que l'on pourrait récupérer.

S ( Surface des toits du lycée) = 4158 m²

P (Pluviométrie des Yvelines) = 0.695 m

S x P = Quantité d'eau max récupérable

4158 x 0.695 = 2889.81 m3

2889.81 m3 = 2889810 L

Maintenant que nous connaissons donc la quantité maximum d'eau récupérable, ne nous reste plus qu'à déterminer le lieu de stockage de l'eau. Aérien ou enterré ?

Il serait plus discret d'enterrer la cuve, sachant que si c'est le cas, elle devra l'être dans sa totalité et il ne devra pas y avoir plus d'un mètre entre la cuve et la surface du sol. De plus, il faut déterminer la nature exacte de notre sol : c'est du remblais. Il sans doute adapté à une cuve enterrée.

Mais si cette option pose un problème, on peut toujours la faire aérienne.

De toutes manières, tant que l'eau reste hors de portée des salissures et à l'abri de la lumière, elle demeure claire, fraîche et sans odeurs !

Alors ça vous tente ? ;)